Garous Abdolmalekian est né à Téhéran, en Iran, en 1980. À l’âge de vingt-trois ans, il publie en persan son premier recueil, L’Oiseau caché, récompensé par un prix littéraire. Trois ans plus tard, Les Couleurs fanées du monde reçoit le prix du recueil de la jeune poésie iranienne. En France, des poèmes de ce jeune écrivain ont été publiés dans la revue Europe, ainsi que dans l’anthologie du festival de Sète 2011, Voix vives de méditerranée en méditerranée, publiée par les Éditions Bruno Doucey. Nos poings sous la table, paru en novembre 2012 aux Éditions Bruno Doucey est son premier recueil publié en France.
La traductrice :Farideh Rava. Née en 1955 en Iran, elle vit à Paris depuis 1979. Auteure d’une thèse d’État sur le théâtre politique en Grande Bretagne, elle a écrit des articles et traduit des poèmes du persan et de l’anglais pour des revues littéraires. Elle a publié de nombreuses traductions du persan, notamment Le Temps versatile (2005), recueil de poèmes de Mohammed-Ali Sépânlou (éditions L’Inventaire) qui a obtenu le prix étranger Max Jacob. Depuis 2007, elle accompagne des poètes iraniens, M. –A. Sépanlou, Chams Langaroudi, Garous Abdelmalekian, Hafez Moussavi aux festivals de poésie de Lodève et de Sète.
Salah Al Hamdani est né à Bagdad en 1951. Opposant à la dictature de Saddam Hussein, il a choisi la France comme terre d’exil en 1975. Il n’a cessé ensuite de se positionner contre la dictature, les guerres, l’occupation anglo-américaine et le terrorisme en Irak. Après avoir commencé à écrire en prison politique en Irak vers 20 ans, c’est à Paris qu’il est devenu auteur d’ouvrages en arabe et en français, récits, nouvelles et poèmes. Il a publié aux Éditions Bruno Doucey, en 2010 Le Balayeur du désert, en 2012 avec Ronny Someck, Bagdad-Jérusalem, à la lisière de l’incendie et en septembre 2013 Rebâtir les jours écrit directement en français. Aux Éditions Al Manar : Saisons d’argile avec des peintures de Youssif Naser, 2011. Aux Éditions Le Temps des Cerises, Adieu mon tortionnaire (récits), 2014 ; Bagdad mon amour suivi de Bagdad à ciel ouvert (poèmes), nouvelle édition 2014.
La traductrice : Isabelle Lagny (ou Isabelle Pourmir) est née en 1961 à Paris et a collaboré à la traduction en français de plusieurs ouvrages de Salah Al Hamdani. Elle écrit des poèmes, des récits et des nouvelles depuis la fin des années quatre-vingt-dix. Premier ouvrage publié en tant qu’auteur en littérature en 2002 : Journal derrière le givre, Édition L’Harmattan. Dernière parution : Le sillon des jours, Éditions Le Temps des Cerises, 2014.
Née en Syrie en 1962, elle entreprend des études à Damas, avant de s’exiler à Paris où elle connaît une situation difficile. En 2003, Cerise rouge sur un carrelage blanc la révèle au public francophone. Quatre ans plus tard, elle obtient le prix de poésie de la SGDL pour Je te regarde, avant de publier Je te menace d’une colombe blanche aux éditions Seghers. Sa poésie, saluée par la critique des pays arabes et traduite dans de nombreuses langues, fait d’elle une des grandes voix féminines du Moyen-Orient. Elle a publié aux Éditions Bruno Doucey, Par la fontaine de ma bouche en 2011, La robe froissée en 2012, Elle va nue la liberté en 2013 (Prix Antonio Viccaro 2013 et prix Prix Al Bayane) et Le Rapt (Prix littéraire de la formation professionnelle en Île-de-France, catégorie Val-de-Marne, 2017) en 2015.
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Née en 1978 à Skopje, elle est diplômée de philologie (littérature slave méridionale et Macédonien) de l’université Saint Cyril. Elle est aussi l’auteure de haïkus publiés dans une anthologie des nouveaux haïkus macédoniens, ainsi que de deux recueils de poésie : L’entrée est de l’autre côté, 2013 et Relier les points, 2014. Elle est publiée par les Éditions Bruno Doucey dans le coffret Europ’oètes (2016), à l’occasion du programme Versopolis.
Née à Ottawa en 1939, Margaret Atwood est la fille d’un entomologiste passionné, qui amène sa famille à passer plusieurs années itinérantes dans les forêts du Nord du Québec. Après des études de lettres, elle enseigne dans plusieurs universités américaines et se consacre à son œuvre littéraire. Ses premiers recueils (Double Persephone et The Circle Game) reçoivent des prix littéraires, tandis que son œuvre romanesque rencontre un succès qui ne se démentira pas (elle obtient notamment le Booker Prize en 2000 pour The Blind Assassin). A ce jour, l’œuvre poétique d’Atwood comprend dix volumes de poésie, mais seuls deux d’entre eux ont été en Français et publiés au Québec : Le Cercle Vicieux et Matin dans la maison incendiée. The Journal of Susanna Moodie, inconnu en Europe, occupe une place privilégiée dans l’œuvre d’Atwood. Bien connu au Canada où il est fréquemment inscrit dans les programmes scolaires, il a éveillé un intérêt grandissant pour Susanna Moodie en tant que représentante de l’identité nationale. Le journal de Susanna Moodie est paru en 2011 aux Éditions Bruno Doucey.
Né en 1950 à Nogent-sur-Marne, Michel Baglin vit depuis l’adolescence à Toulouse où il fut journaliste à La Dépêche du Midi. Depuis 1974, date à laquelle paraît son premier recueil, Déambulatoire, plus de vingt titres se succèdent, récits, nouvelles, recueils de poèmes, comme autant d’arrêts sur images que cet amoureux du vagabondage propose à ses lecteurs. Chez lui, les petits bonheurs font la nique à la déréliction, comme « l’éclair d’un sourire dans une file d’attente ». Fondateur de la revue en ligne Texture, il continue à chroniquer les livres qu’il aime. Il publie en septembre 2013 aux Éditions Bruno Doucey son recueil Un présent qui s’absente.
Peter Bakowski est né en 1954 à Melbourne (Australie) dans une famille d’immigrants polonais et allemands. Il entre très tôt dans la vie active et place son existence sous le signe du voyage. En 1983, il découvre le Texas et la Beat Generation, qui influencera son premier recueil : Thunder Road, Thunder Heart (Route de Tonnerre, Cœur de Tonnerre). Avec Le cœur à trois heures du matin, cet écrivain australien, proche de Jack Kerouac et d’Allen Ginsberg, est publié pour la première fois en France (Éditions Bruno Doucey-Février 2015).
Stéphane Bataillon est né en 1975. Poète et journaliste, il a co-dirigé chez Seghers l’anthologie Poésies de langue française et présenté le recueil inédit de Guillevic intitulé Humour blanc. En 2010, il publie son premier recueil aux Éditions Bruno Doucey sous le titre Où nos ombres s’épousent, salué comme l’une des révélations poétiques de l’année. « S’il ne fallait lire qu’un recueil de poésie cet automne, ce pourrait bien être celui-ci… », pouvait-on alors lire dans La Croix. Son site internet personnel, www.stephanebataillon.com accueille ses multiples expérimentations poétiques. Les Terres rares publié en mars 2013 aux Éditions Bruno Doucey est son deuxième recueil de poésie. En 2016, les Éditions Bruno Doucey rééditent son premier recueil, Où nos ombres s’épousent, augmenté d’un texte inédit de l’auteur et d’une postface de Jean-Marie Berthier.
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Née en 1946 dans les Alpilles, Jeanine Baude vit à Paris. Elle aime à dire « j’écris avec mon corps, je marche avec mon esprit » ou bien « je commets des délits d’écriture ». Écrivain, critique, poète, elle a publié une trentaine d’ouvrages dont en poésie, L’Adresse à la voix (Rougerie 2003) Le Chant de Manhattan (Seghers 2006), Île corps océan, Isla cuerpo océano – traduction de Porfirio Mamani Macedo- (L’Arbre à Paroles, 2007). Des récits, des essais : Venise Venezia Venessia (Editions du Laquet, 2002) New York is New York (Tertium éditions 2006), Le Goût de Buenos Aires (Mercure de France, 2009). Elle a reçu le Prix Antonin Artaud en 1993 et en 2008 le Grand Prix International Lucan Blaga pour l’ensemble de son œuvre. Membre du comité du P.E.N Club français et de plusieurs revues internationales. Elle a publié en 2010 aux Éditions Bruno Doucey, Juste une pierre noire. Un entretien vidéo avec Jeanine Baude à regarder en cliquant ici.
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Musicienne et poète en perte d’audition depuis quinze ans, Brigitte Baumié a créé l’association Arts Résonances qui travaille à la diffusion de la culture poétique auprès des personnes sourdes. Elle même pratique la langue des signes et crée dans les deux langues. Elle est l’auteure de l’anthologie Les mains fertiles parue en 2015 aux Éditions Bruno
Doucey.
Née en 1952 en Algérie d’un père tunisien et d’une mère italienne, Jeanne Benameur arrive en France, avec sa famille, à l’âge de cinq ans. Elle devient professeure de lettres et l’écriture s’impose à elle comme une force émancipatrice et revendicatrice, à la fois intime et partagée. Ses romans – Les Demeurées (2000), Laver les ombres (2008), plus récemment Les Insurrections singulières (2011) – l’ont révélée à un large public. Au point de nous faire oublier que son premier livre était un recueil de poèmes : Naissance de l’oubli (Guy Chambelland, 1989). En 2011, les Éditions Bruno Doucey ont facilité son retour à la poésie en publiant Notre nom est une île. Puis, en septembre 2012, Il y a un fleuve, et, en septembre 2014, De bronze et de souffle, nos cœurs, avec des gravures de Rémi Polack.
Auteure d’une quinzaine de livres, Claude Ber mène une œuvre littéraire reconnue, qui accorde une place majeure à la poésie. Née à Nice en 1948, dans une famille de résistants qui lui apprend très tôt à dire non, elle a passé l’agrégation de lettres, enseigné notamment en université et à sciences Po et a occupé d’importantes fonctions académiques et nationales. Après un passage aux Éditions de L’Amandier, où elle dirigeait une collection, elle a choisi de confier sa poésie à Bruno Doucey, avec la publication de son recueil Il y a des choses que non en janvier 2017.
Luc Bérimont, né en septembre 1915, passe son enfance près de Maubeuge, au plus près de la nature. Mobilisé en 1940, il imprime aux armées Domaine de la nuit et contribue à la revue P.C. de Pierre Seghers. En marge d’une carrière de journaliste culturel et de producteur pour la radio, il sera un infatigable passeur de poèmes. Les siens seront souvent mis en musique et chantés par les grands noms de la chanson française. Il meurt en 1983, laissant une œuvre composée d’une trentaine de livres de poésie et de cinq romans. Le sang des hommes, Poèmes 1940-1983 paraît en mars 2015 aux Éditions Bruno Doucey.
Anne Bihan passe son enfance en Bretagne, où elle est née, laissant les îles que sont Arz, Hoëdic, Houat nourrir son imaginaire et la sensibiliser aux questions que pose l’insularité. À la fin des années 1980, elle s’installe pour de longues années en Nouvelle-Calédonie, territoire auquel elle reste aujourd’hui encore profondément attachée. Poète, dramaturge, essayiste, elle publie dans diverses revues, fait paraître un récit, Miroirs d’îles, et plusieurs pièces de théâtre. Trois de ses poèmes ont récemment été publiés aux éditions Bruno Doucey dans l’anthologie Outremer – Trois océans en poésie. Elle a publié aux Éditions Bruno Doucey, en 2011, Ton ventre est l’océan.`
Tanella Boni est née à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en 1954. Elle effectue ses études supérieures à Toulouse puis à Paris où elle obtient un doctorat de philosophie. Professeure des universités, et présidente de l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire de 1991 à 1997, elle écrit des romans, des essais, des livres pour les enfants et de la poésie. Elle est considérée comme l’une des voix féminines majeures de la littérature africaine. Son recueil Là où il fait si clair en moi est publié aux Éditions Bruno Doucey en mars 2017.
Laurence Bouvet est née à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne, en 1966. Psychologue clinicienne, elle considère qu’écrire est une façon de franchir le miroir des évidences. Poète de l’intime, elle explore les arcanes de l’âme humaine, taraudée par des interrogations qui traversent chacun de ses recueils. Après s’être intéressée à la solitude et la folie de Camille Claudel (Unité 14, L’Harmattan, 2010), elle s’attache, avec Comme si dormir (paru en 2013 aux Éditions Bruno Doucey), à la disparition de sa propre mère.
Né en 1951, Paul de Brancion a longtemps enseigné la philologie romane et la littérature. Rédacteur en chef de la revue Sarrazine, il est l’auteur de plusieurs romans, dont Le château des étoiles : étrange histoire de Tycho Brahé (Phébus, 2005) et de recueils poétiques : Vent contraire (Dumerchez, 2003), Le Marcheur de l’oubli (LansKine, 2006) et Tu-rare (LansKine, 2008). Il partage son temps entre Paris et Nantes où il organise des rencontres consacrées à la littérature et à la poésie. Il a publié aux Éditions Bruno Doucey, en 2011, Ma Mor est morte, recueil évoquant sa mère, puis, en 2017, le second volet de ce diptyque avec L’Ogre du Vaterland, consacré à son père.
Né en 1939 dans la province du Cap, Breyten Breytenbach est l’une des grandes voix de la littérature sud-africaine. Dès sa jeunesse, il milite contre le régime d’apartheid et entre dans la résistance clandestine. En 1975, il est arrêté et condamné à une lourde peine de prison. Depuis sa libération, en 1982, il partage son temps entre la France, l’Espagne, l’Afrique du Sud et l’île de Gorée, au Sénégal. Cette vie difficile ne l’a pas empêché de mener à bien une œuvre littéraire de premier ordre. Il a choisi de confier son dernier recueil de poèmes, La femme dans le soleil aux Éditions Bruno Doucey (avril 2015).
Poète, romancier, essayiste, Fulvio Caccia est né en 1952, en Italie. Après avoir vécu près de trente ans au Canada, il s’installe à Paris en 1988. Il est l’auteur de plusieurs recueils poétiques parmi lesquels Irpinia (Guernica, 1983), Scirocco (Triptyque, 1985), Aknos (Guernica, 1994), et La chasse spirituelle (le Noroît, 2005). Fulvio Caccia est le directeur de l’Observatoire de la diversité culturelle ainsi que la revue de littérature et de politique en ligne : www.combats-magazine.org.
Hélène Laurent naît à Mesquer, en Loire-Atlantique, en 1922. Après des études de philosophie, elle rencontre le poète René Guy Cadou dont le recueil Les Brancardiers de l’aube, publié en 1937, l’a profondément bouleversée. Elle l’épouse en 1946 et vit avec lui des années de grand bonheur à Louisfert. À la mort de René Guy en 1951, elle se consacre à son tour à l’écriture poétique, publie ses premiers recueils aux éditions Seghers, avant de devenir conservateur de la demeure du poète, à Louisfert-en-Poésie. Celle qui inspira à René Guy Cadou quelques-uns des plus beaux poèmes d’amour de la littérature française est aussi une grande voix de la poésie. Son recueil Bonheur du jour suivi de Cantate des nuits intérieures est publié en novembre 2012 aux Éditions Bruno Doucey. Elle est décédée en 2014.
Roja Chamankar est née en 1981 à Borazjân, au sud de l’Iran. Après des études de littérature et de cinéma à Téhéran, elle prépare un doctorat de littérature persane à Strasbourg. Elle a participé à de nombreux festivals internationaux de poésie, dont Voix vives de Méditerranée en Méditerranée de Sète, en 2013. Oscillant sans cesse entre la littérature et le cinéma, elle est la réalisatrice du film Souvenirs, bisous, poignards et l’auteure de plusieurs recueils de poésie publiés en Iran. Elle publie, en 2015, son recueil Je ressemble à une chambre noire aux Éditions Bruno Doucey.
Dominique Chipot est l’un des grands spécialistes du haïku. Lui-même Haïjin (auteur de haïku), il a écrit plusieurs essais, techniques ou historiques, et adapté en français les haïkus japonais traduits par Makoto Kemmoku. Il organise conférences, expositions ou ateliers d’écriture, et rédige le mensuel gratuit Ploc¡ la lettre du haïku. Son anthologie En pleine figure, Haïkus de la guerre 14-18 est parue en novembre 2013 aux Éditions Bruno Doucey.
Né à Tokyo en 1939, Mah Chong-gi grandit en Corée où sa famille retourne s’installer en 1944. Il se fait remarquer très tôt par son talent littéraire mais il se tourne vers des études de médecine. En 1965, il est arrêté et emprisonné pour avoir pris part à un mouvement contestataire. Meurtri par cet évènement, il s’exile aux États-Unis où il devient médecin, sans jamais cesser d’écrire dans sa langue maternelle des recueils qui font de lui l’une des figures majeures de la poésie coréenne. Son recueil Celui qui garde ses rêves est publié en février 2014 aux Éditions Bruno Doucey
Moon Chung-hee est née en 1947 à Boseong en Corée du Sud. Elle est l’auteure d’une dizaine de recueils, de pièces de théâtre et d’essais d’inspiration féministe qui ont fait d’elle une des grandes voix de la poésie coréenne. Elle a reçu de nombreux prix littéraires et participe activement à des manifestations culturelles pour représenter la Corée, où la poésie reste un genre littéraire très vivace. Ses poèmes, publiés aux États-unis et en Allemagne, sont traduits pour la première fois en français. Elle a publié aux Éditions Bruno Doucey, en novembre 2012, Celle qui mangeait le riz froid.
La traductrice : Kim Hyun-Ja. Née à Séoul, en Corée du Sud, elle est titulaire d’un doctorat en littérature française de l’université de Clermont-Ferrand II consacré à la poésie de Jules Supervielle et d’un DEA sur la littérature coréenne de l’époque Koryo (X-XIVème siècle) à Paris VII. Elle a traduit de nombreux poètes coréens dont Hwang Tong-gyu Les racines d’amour (Circé, 2009), Kim Myong-in, L’accordéon de la mer (Le Temps des Cerises, 2003).
Les couvertures des livres de la collection Poés’idéal sont signées Bruce Clarke, un artiste résolument engagé. Né en 1959 de parents sudafricains, militants de l’ANC en exil, il a été une figure importante du mouvement anti-apartheid en France. Sa recherche plastique intègre les codes pour mieux les retourner contre les appareils de pouvoir et d’injustice. Son œuvre s’est notamment attachée à mettre en lumière les victimes du génocide rwandais.
Didier Daeninckx est l’auteur de plus d’une soixantaine d’ouvrages, et de scénarios de films. Depuis Meurtres pour Mémoire (1984), où l’intrigue policière faisait découvrir l’épisode tragique des Algériens jetés à la Seine par la police française en 1961, il n’a eu de cesse de faire revivre des épisodes oubliés de notre histoire sous forme romanesque, que ce soit le sort des métis sous le nazisme ou la vérité sur les résistants de l’Affiche rouge. Son dernier ouvrage paru, Retour à Béziers, (Verdier, 2014) revient sur le basculement de cette ancienne capitale du Midi rouge aux mains du Front National. Son roman Caché dans la maison des fous paraît en mai 2015 aux Éditions Bruno Doucey.
La vie de cet écrivain haïtien, né en 1962 à Port-au-Prince, est placée sous le signe du voyage et du dialogue des cultures. Ce vagabond polyglotte, qui a séjourné à Paris, à Rome, à Jérusalem, à Berlin, en Amérique du Sud, aux États-Unis ou en Afrique noire, est à la fois romancier, nouvelliste et poète. Après un premier roman intitulé Le crayon du bon Dieu n’a pas de gomme (Stock, 1996), il a publié divers récits ainsi que des recueils de poèmes. Il a souhaité confier sa poésie aux Éditions Bruno Doucey qui ont publié, en 2017, son recueil En marche sur la terre.
Née en 1942 à Tautira, dans la presqu’île de Tahiti, de parents métayers, Flora Aurima Devatine a été professeur d’espagnol et de tahitien en lycée et collège, enseignant aussi, à l’université française du Pacifique, la langue et la poésie tahitiennes. Elle a dirigé Littérama’ohi, la première revue littéraire polynésienne, fondée en 2002. Son engagement en faveur de la langue rejoint le combat qu’elle mène en direction de la condition féminine et de la culture ma’ohi. Figure majeure de la littérature polynésienne, elle a souhaité confier la publication de sa poésie aux Éditions Bruno Doucey, et son recueil Au vent de la piroguière, Tifaifai paraît en septembre 2016.
Née en 1957, à Trois Boutiques, de parents d’origine indienne, Ananda Devi a grandi au contact de plusieurs langues, dans le tissage culturel et humain si particulier de l’île Maurice. Ethnologue de formation, traductrice de métier, elle est sensible à l’imbrication des identités, à la question de l’altérité et à la douloureuse réalité de l’exil. En témoignent ses romans publiés aux Éditions Gallimard, ainsi qu’un premier recueil confié à Bruno Doucey, en 2012, Quand la nuit consent à me parler, puis, en 2017, un texte dédié aux migrants en version trilingue, Ceux du large, également publié par les Éditions Bruno Doucey.
En Algérie, où elle est née en 1968, le nom de Habiba Djahnine est associé au monde de l’image puisqu’elle est à l’initiative de Béjaia Doc, un atelier de création de films documentaires, et réalisatrice de films. On lui doit Lettre à ma sœur, long métrage consacré à sa sœur Nabila, militante féministe assassinée en 1995 à Tizi-Ouzou. Sur le plan littéraire, elle est l’auteure d’un premier recueil paru en Algérie en 2003, Outre-Mort. Comme ce dernier, Fragments de la maison (Éditions Bruno Doucey, mars 2015) est le carnet de route d’une femme insoumise.
Bruno Doucey né en 1961 dans le Jura, est à la fois écrivain et éditeur. Après avoir dirigé les éditions Seghers, il a fondé en 2010 une maison d’édition vouée à la défense des poésies du monde et aux valeurs militantes qui l’animent. Il est l’auteur d’une œuvre qui mêle l’analyse critique et la poésie, la résistance et le lyrisme, ainsi qu’en témoignent les anthologies qu’il a publiées aux éditions Gallimard et Seghers (La Poésie engagée, La Poésie lyrique, Je est un autre, Poésies de langue française) et deux romans parus aux éditions Actes Sud Junior : Victor Jara, non à la dictature et Federico Garcia Lorca, non au franquisme. Maître d’œuvre du Livre des déserts (Robert Laffont, 2005) et auteur de L’aventurier du désert (Elytis, 2010), il est, selon René Depestre, préfacier de ses Poèmes au secret (Le Nouvel Athanor, 2007), « un arpenteur des solaires équipées du sable et du vent ». S’il existe un pays est le 50ème recueil de sa maison d’édition. Bruno Doucey voue régulièrement sa plume au destin des poètes qu’on assassine. Il consacre d’abord un roman au chanteur chilien Victor Jara, tué par les sbires du général Pinochet (Victor Jara, Non à la dictature, collection Ceux qui ont dit non – Actes Sud Junior), puis à Federico Garcia Lorca, tombé sous les balles franquistes (Federico Garcia Lorca, Non au franquisme, collection Ceux qui ont dit non – Actes Sud Junior). En 2014, il redonne vie à la jeune résistante juive allemande Marianne Cohn, assassinée par les nazis (Si tu parles, Marianne, Éditions Elytis, 2014). En 2015, il s’introduit dans les pensées et le quotidien de Max Jacob, en une identification plus vraie que nature (Le carnet retrouvé de monsieur Max (Ed.B.Doucey-Mai 2015). Avec son recueil de poèmes S’il existe un pays (2013), il nous invitait à un voyage autour du monde ; avec Ceux qui se taisent (mai 2016), c’est le monde qui vient à nous. Le livre témoin d’une époque.
Née à Sherbrooke, au Québec, en 1949, Louise Dupré est l’une des figures de proue de la littérature québécoise contemporaine. Poète, romancière et essayiste, elle a fait paraître une quinzaine de titres dont, récemment, le roman remarqué L’album multicolore. En 2010, elle a publié Plus haut que les flammes aux Éditions du Noroît, recueil qui a obtenu le Grand Prix Québecor du Festival International de la Poésie, ainsi que le prix du Gouverneur général et qui a reçu un accueil unanime de la presse. « Livre superbe, d’une densité si grave que c’est en entier qu’il faudrait le citer. Livre rare, livre parfaitement essentiel » a écrit à son propos Hughes Corriveau dans le quotidien Le Devoir. Ce livre est paru en janvier 2015 aux Éditions Bruno Doucey.
Pierre Emmanuel est né dans les Pyrénées-Atlantiques, le 3 mai 1916. Au cours de sa jeunesse, la poésie et la rencontre de Pierre-Jean Jouve le révèlent à lui-même. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se réfugie à Dieulefit, s’engage dans la résistance littéraire et noue de solides amitiés avec d’autres poètes en lutte contre le nazisme, qu’il s’agisse de Louis Aragon, Elsa Triolet, Pierre Seghers, Loys Masson ou Alain Borne. Il fait alors preuve d’une créativité exceptionnelle, publiant ses poèmes dans de nombreuses revues, ainsi que plusieurs livres aux Éditions Seghers. Ce grand poète chrétien, élu à l’Académie française, s’éteindra en 1984. Ses recueils La liberté guide nos pas, Cantos et Combats avec tes défenseurs initialement parus aux éditions Seghers sont republiés à l’occasion du centenaire de sa naissance en avril 2016 aux Éditions Bruno Doucey.
Jin Eun-young est née en 1970, à Daejeon en Corée du Sud. Elle enseigne la philosophie et la littérature coréenne dans un institut universitaire à Séoul. Elle est l’auteure d’essais littéraires, d’ouvrages de philosophie sur Kant et sur Nietzsche, ainsi que de trois recueils de poèmes : Le dictionnaire aux sept mots (2003), Nous, tous les jours (2008), Les chansons que nous vole la vie (2012). Quelques-uns de ses poèmes sont parus en 2012 dans un numéro de la revue Po&sie (éditions Belin) consacré à la Corée. Des flocons de neige rouge paraît aux Éditions Bruno Doucey en 2016.
Mireille Fargier-Caruso, née en Ardèche en 1946, aujourd’hui installée à Paris, a enseigné la philosophie, avant de devenir bibliothécaire. Elle est l’auteure de livres d’artistes réalisés avec des plasticiens comme Sarah Wiame ou Chan Ky-Yut, et de recueils de poèmes, parmi lesquels Limites (Le Pont de l’épée, 1984), Même la nuit, persiennes ouvertes (Le Dé Bleu, 1998), Silence à vif (Paupières de terre, 2004) et Ces gestes en écho (Paupières de terre, 2006). En 2015, son recueil Un lent dépaysage est publié aux Éditions Bruno Doucey.
Déwé Gorodé est née en 1949 dans la tribu kanak de Pwârâïriwâ. Militante de la cause indépendantiste, longtemps vice-présidente du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, poète et romancière, elle est l’une des voix de femmes les plus entendues en Océanie. La puissance de sa langue et l’acuité de son regard n’épargnent aucun des travers de la société post-coloniale qui l’entoure, ni le sort fait aux femmes. Elle signe aux Éditions Bruno Doucey en septembre 2016 un ouvrage à quatre mains avec Imasango, Se donner le pays, paroles jumelles.
Corinne Hoex est née à Bruxelles en 1946. Historienne d’art et d’archéologie, elle a travaillé comme enseignante et chargée de recherches, publiant plusieurs études relatives aux arts et traditions populaires, avant de se consacrer pleinement à son œuvre personnelle. Des romans – Le grand menu (2001), Ma robe n’est pas froissée (2008), Décidément je t’assassine (2010) – et plusieurs recueils poétiques assurent sa notoriété, parmi lesquels Cendres (2002), Contre Jour (2009), Juin (2011). À noter la parution en février 2012 d’un roman chez Grasset, Le ravissement des femmes. Elle a publié aux Éditions Bruno Doucey, en 2011, Rouge au bord du fleuve.
Née en Nouvelle-Calédonie, Imasango passe son enfance entre Nouméa et la brousse où elle retrouve les racines de son métissage, avant d’effectuer des études de lettres en Europe et en Amérique du Sud. Passionnée de musique, de danse et de calligraphie, fascinée par les caractéristiques plastiques de la typographie, elle a longtemps préféré « exposer » ses poèmes plutôt que de les publier. Trois de ses textes sont parus aux éditions Bruno Doucey dans l’anthologie Outremer – Trois océans en poésie. Elle a publié aux Éditions Bruno Doucey, en 2011, Pour tes mains sources et un recueil à quatre mains avec Déwé Gorodé, Se donner le pays, paroles jumelles en septembre 2016.
Si Raphaël Jerusalmy a choisi d’entrer dans la peau d’Apollinaire, c’est qu’il partage avec lui cet étrange ADN, cette mixture bizarre et paradoxale du soldat et du pacifiste, du baroudeur et de l’esthète, du marginal que même les marginaux tiennent à l’écart. De celui qui, bien qu’engagé partout, ne se laisse embrigader nulle part. Ce normalien, qui fut agent de liaison israélien, est marchand de livres anciens à Tel-Aviv et auteur de romans à succès : Sauvez Mozart (Actes Sud, 2012), La confrérie des chasseurs de livres (Actes Sud, 2013), Denis Diderot, non à l’ignorance (Actes Sud junior, 2014). Son roman Les obus jouaient à pigeon vole, paru en février 2016 dans la collection « Sur le fil » aux Éditions Bruno Doucey a été couronné par le Prix Coup de coeur des lecteurs des Rendez-vous de l’histoire de Blois 2016.
Jean Joubert est né dans le Loiret en 1928. Après de longs séjours à l’étranger, il s’installe à Montpellier, dans ce pays de garrigue qui marquera profondément son écriture. Longtemps professeur de littérature américaine à l’université, il est l’auteur d’une œuvre qui comporte des recueils de nouvelles, des romans – dont L’Homme de sable, Prix Renaudot en 1975 – des contes et des nouvelles, des livres pour la jeunesse, dont Les enfants de Noé (L’École des Loisirs, 1987) qui lui vaut un très grand succès, sans oublier des recueils de poèmes, comme Les Lignes de la main (Seghers, 1955) ou l’Anthologie personnelle qui paraît chez Actes Sud en 1997. Une œuvre où le vécu se mêle aux voies de l’imaginaire. Son recueil de poèmes, L’alphabet des ombres est paru aux Éditions Bruno Doucey en avril 2014. Il meurt en novembre 2015. Son dernier recueil posthume, Longtemps j’ai courtisé la nuit, paraît en août 2016 aux Éditions Bruno Doucey.
Née en 1980, elle a effectué des études de langue et de littérature lituaniennes à l’université de Vilnius, avant de devenir rédactrice de l’hebdomadaire culturel Athènes du Nord en 2010. Son premier ouvrage en prose, Adieu, l’école ! a été suivi en 2008 d’un recueil de poèmes, Chants des Hétaïres. Elle est aussi l’auteure d’un commentaire des Évangiles, écrit en collaboration avec le Père Julius Sasnauskas, ainsi que d’un livre intitulé Les Ménines. Elle est publiée par les Éditions Bruno Doucey dans le coffret Europ’oètes (2016), à l’occasion du programme Versopolis.
Pierre Kobel a placé la poésie au cœur de son existence. Cet enseignant anime un groupe de poésie en banlieue parisienne et le blog La Pierre et le Sel depuis 2011. Il est attaché à ce que la poésie retrouve un vrai droit de cité et est convaincu qu’elle est nécessaire à la construction du monde et à l’avenir de l’humanité. Il est le co-auteur de l’anthologie Vive la liberté ! parue dans la collection Poes’idéal aux Éditions Bruno Doucey en 2014, et de l’anthologie Chants du métissage, parue en 2015.
Né à Moudon, en Suisse, en 1966, Jack Küpfer est un autodidacte des lettres. Très tôt il éprouve l’appel du large et devient marin pour la compagnie Suisse Atlantique, ce qui lui permet de se frotter à l’écorce du monde. Revenu sur la terre ferme, il exerce des métiers aussi divers que bûcheron, archiviste, maçon, journaliste, avant de devenir imprimeur. Cet amoureux des livres, grand cultivateur de paradoxes, est, selon Jean Orizet, « l’une des valeurs sûres de la nouvelle poésie de langue française ». Il a publié aux Éditions Bruno Doucey, en 2011, Dans l’écorchure des nuits.
Née en 1983, aujourd’hui installée dans la région de Toulouse, Aurélia Lassaque rêve et écrit en deux langues, le français et l’occitan. Poète cosmopolite, animée par un véritable goût de la scène, elle fait entendre sa poésie en France et à l’étranger dans des lectures musicales où interviennent parfois le chant, la peinture et la danse. Son premier recueil, Pour que chantent les salamandres, paru aux Éditions Bruno Doucey en 2013, a été traduit en plusieurs langues et souvent mis en voix. En 2017, elle a publié un deuxième recueil aux Éditions Bruno Doucey, En quête d’un visage.
Patricia Lefebvre est une artiste née en 1961, aujourd’hui installée en Ariège. Pour elle, la photographie est une façon de voyager à la rencontre des autres. De ses séjours en terre innue, elle a ramené des photos qui ont obtenu le prix « Révélation » au Festival Terres d’images à Biarritz, en 2000. Boîtier en bandoulière, inlassable exploratrice du monde visible, elle cherche à saisir l’émotion, explore la nature intime des choses et révèle ce que chacun pourrait voir s’il prenait le temps de regarder. Elle est l’auteure des photographies qui accompagnent les poèmes de Rita Mestokosho Née de la pluie et de la terre paru en septembre 2014 aux Éditions Bruno Doucey.
Né à Tréguier en 1953, installé à Lannion, Yvon Le Men est la figure de proue de la poésie aujourd’hui écrite en Bretagne. Depuis son premier livre, Vie (1974), écrire et dire sont les seuls métiers de ce poète. « L’écriture, c’est la solitude et l’absence. La scène, c’est la présence, le partage. J’ai besoin de ces deux chemins ». Il fait ainsi partager sa passion au plus grand nombre, dans les salles de spectacles ou au festival Étonnants Voyageurs où il programme des poètes du monde entier. Sous le plafond des phrases est publié aux Éditions Bruno Doucey en janvier 2013 dans la collection Embrasures. Son recueil En fin de droits est publié en octobre 2014 aux Éditions Bruno Doucey. En 2015, il publie Une île en terre, premier recueil d’une trilogie intitulée Les continents sont des radeaux perdus. Le deuxième recueil de cette trilogie, Le poids d’un nuage, est paru en janvier 2017.
Georges-Marie Lory
Georges-Marie Lory est écrivain et journaliste, spécialiste de l’Afrique du Sud, ancien conseiller culturel à l’ambassade de France à Prétoria. Il a traduit plusieurs écrivains sud-africains, parmi lesquels Nadine Gordimer, Antjie Krog et Breyten Breytenbach. Il est le préfacier et le traducteur de La femme dans le soleil de Breyten Breytencbach (Éditions Bruno Doucey, avril 2015). Il est à l’origine du projet de recueil 136, paru en 2017, composé d’un de ses poèmes traduit en 136 langues.
Astrophysicien à l’Observatoire de Paris et directeur de recherches au C.N.R.S., Jean-Pierre Luminet travaille sur les trous noirs et la cosmologie. En hommage à ses travaux, de renommée internationale, l’astéroïde (5523) Luminet porte son nom. À ses activités scientifiques s’ajoutent celles d’un auteur, tour à tour essayiste, romancier et poète, dans une œuvre protéiforme où science, histoire, musique et art sont liés. Un trou énorme dans le ciel (Éditions Bruno Doucey – Janvier 2014) est sans doute le plus intime de ses livres.
Thierry Machuel : ce compositeur et pianiste français, né en 1962, a consacré la majeure partie de son travail à l’art choral, sur des textes d’auteurs contemporains. Son répertoire met en évidence les liens qui unissent le chant à la poésie, aux langues et aux cultures du monde, tissant un répertoire choral ouvert à tous les horizons. Ses œuvres sont chantées dans le monde entier. Certaines d’entre elles ont été inscrites au programme du BAC. Il est l’auteur de l’anthologie Outre-chœur — 20 poètes du monde entier par la musique et le chant (collection Passage des arts, novembre 2016, Éditions Bruno Doucey).
François-Xavier Maigre, né en 1982, s’est d’abord fait connaître sous un pseudonyme en composant des chansons et en se produisant dans des formations musicales. Depuis 2008, il est journaliste au quotidien La Croix, en charge des questions de spiritualité et de l’actualité des Églises orientales et de l’orthodoxie. La passion de la poésie, qui l’habite depuis l’enfance, l’a poussé à publier ses premiers poèmes dans diverses revues, avant de confier son premier recueil, Dans la poigne du vent, aux Éditions Bruno Doucey en 2012.
Oscar Mandel est né à Anvers, en Belgique, en 1926, mais il partage son temps entre la France et les États-Unis. Professeur de littérature au California Institute of Technology, dramaturge, essayiste, poète, il écrit aussi bien en français qu’en anglais (à consulter : www.oscarmandel.com). En français, il est notamment l’auteur de trois pièces de théâtre (L’Harmattan), d’un conte, Chi Po et le Sorcier, et d’un recueil de fables, La Reine de Patagonie et son caniche, tous deux publiés aux Éditions de l’Herne. Sa poésie, peu connue en Europe, n’a été publiée qu’en revue (Le Coin de table, Triages) ou dans des anthologies aux Éditions Seghers. Cette guêpe me regarde de travers, son premier recueil publié en France, est paru en 2010 aux Éditions Bruno Doucey.
Maria-Mercè Marçal, née à Barcelone en 1952, fut à la fois enseignante, traductrice et poète. L’essentiel de son oeuvre poétique est rassemblé en 1989 dans un livre intitulé Langue abolie. Cette féministe militante, très engagée contre le franquisme, est aussi l’auteur d’un roman intitulé La passion selon Renée Vivien et de traductions en catalan de Colette, Yourcenar, Akhmatova, Tsvetaiéva ou Baudelaire. Elle meurt d’un cancer à Barcelone en 1998, à l’âge de 45 ans. Trois fois rebelle publié en mars 2013 aux Éditions Bruno Doucey est sa première publication en France.
Rita Mestokosho est née en 1966 au Québec sur le territoire innu d’Ekuanitshit, où elle vit encore. Elle publie son premier recueil Eshi Uapataman Nukum (Comment je perçois la vie, Grand-mère) en 1995. Quatre ans plus tard, le livre est réédité en Suède. J. M. G. Le Clézio la soutient dans son combat pour défendre « La Romaine », une rivière menacée par un projet de construction de barrage. Elle est l’une des voix majeures de la poésie amérindienne. Son recueil Née de la pluie et de la terre, avec des photographies de Patricia Lefebvre est paru en septembre 2014 aux Éditions Bruno Doucey.
Jean Métellus appartient à cette vaste diaspora haïtienne que la dictature des Duvalier a contrainte à l’exil. Né à Jacmel en 1937, il s’installe à Paris en 1959, étudie la médecine et devient neurologue spécialisé dans les troubles du langage. Son œuvre littéraire prend sa pleine dimension avec le poème intitulé Au pipirite chantant et une série de romans publiés chez Gallimard, des essais, des recueils de poèmes publiés aux éditions de Janus. Il décède à Paris en janvier 2014, après avoir mis le point final à un long poème épique, Rhapsodie pour Hispaniola, paru en janvier 2015 aux Éditions Bruno Doucey.
James Noël « vitrier » né en Haïti à Hinche en 1978, est un rebelle tendre de la poésie contemporaine. Il est l’auteur des Poèmes à double tranchant / Seul le baiser pour muselière (finaliste au Grand prix des Amériques insulaires d’Ouessant 2005) et le Sang visible du vitrier (Mention spéciale d’excellence accordée par les écrivains francophones d’Amérique, Montréal 2007). Entre un hymne engagé à l’amour et une colère foncièrement orageuse, dégage de sa poésie, comme il se plaît à l’appeler, « la métaphore assassine ». Il écrit en créole et en français et collabore régulièrement avec des musiciens. On peut découvrir son travail sur son blog, Cœuritoire (http://james-noel.hautetfort.com/). Il a publié aux Éditions Bruno Doucey, en 2010, Des poings chauffés à blanc.
Poète, essayiste, romancier, Nimrod est né au Tchad en 1959, mais il vit en France depuis plus de vingt ans. Il est l’auteur de plusieurs romans publiés chez Actes Sud, notamment Les jambes d’Alice (2001), Le Départ (2005) ou Un balcon sur l’Algérois (2013). En 2006, il publie un essai sur le poète Léopold Sédar Senghor aux éditions Seghers, sous la direction de Bruno Doucey. Jusqu’alors son oeuvre poétique, couronnée par plusieurs prix littéraires, était néanmoins publiée aux éditions Obsidiane. Sur les berges du Chari, district nord de la beauté est publié aux Éditions Bruno Doucey en avril 2016. En 2017, il a publié le roman L’enfant n’est pas mort dans la collection Sur le fil, et co-dirigé l’anthologie du 19ème Printemps des Poètes, 120 nuances d’Afrique.
Moncef Ouhaibi est né non loin de Kairouan, en Tunisie, en 1949. Professeur de langue et littérature arabes à l’université, il est l’auteur de documentaires et de fictions, parmi lesquels Devant les portes de Kairouan ou Pays qui me ressemble, scénario consacré au voyage de Paul Klee à Kairouan en 1914. Il a également publié en arabe plusieurs recueils de poèmes – Table, Manuscrit de Tombouctou, Les affaires de la femme qui a oublié de grandir – qui font de lui l’une des grandes voix de la poésie tunisienne et arabe contemporaine. Il a publié aux Éditions Bruno Doucey, en 2011, Que toute chose se taise.
Sabine Péglion, née en 1957, réussit à concilier enseignement et écriture personnelle. Ses recueils de poèmes sont marqués par des voyages : Australie, notes croisées (2011), Écrireà Yaoundé (2015) ou Prière minérale, ramené d’un séjour en Mongolie (2015). Elle est co-auteure de l’anthologie Quand on n’a que l’amour (collection Poes’ideal, novembre 2015, Éditions Bruno Doucey).
Ernest Pépin est né à Lamentin, en Guadeloupe, en 1950. Ses activités de professeur de lettres et de directeur des affaires culturelles au Conseil général de Guadeloupe ne l’ont pas empêché de mener à bien une œuvre littéraire abondante qui fait de lui l’une des voix majeures de la Caraïbe. Il est l’auteur de romans, parmi lesquels Tambour-Babel (Gallimard, 1996) et Le soleil pleurait (Vents d’ailleurs, 2011), de nouvelles, de livres pour la jeunesse et de recueils poétiques. Il a publié aux Éditions Bruno Doucey, en 2012, Le bel incendie.
Né en 1950 à Toulouse dans une famille ouvrière, Serge Pey est un enfant de la guerre civile espagnole et de l’immigration. Dans les années 1970, il fonde la revue Émeute, puis les éditions Tribu. Poète, performeur, plasticien, romancier, maître de conférence à l’université Toulouse-Le Mirail, il expérimente, sous toutes ses formes, l’espace oral de la poésie et s’affirme comme la figure de proue du mouvement de l’art-action. Ses derniers livres sont parus aux éditions Al Dante et Zulma. Son recueil Venger les mots est paru aux Éditions Bruno Doucey en octobre 2016.
Anthony Phelps est né en 1928 en Haïti, où il contribue à fonder le mouvement Haïti Littéraire. Opposant à la dictature de Duvalier, il connaît la prison et l’exil. Établi à Montréal, il livre une oeuvre de premier ordre qui fait de lui l’un des écrivains haïtiens les plus connus en Amérique. Traduit dans de nombreuses langues, deux fois lauréat du Prix de Poésie Casa de las Américas de Cuba, le voici enfin publié en France, avec son anthologie Nomade, je fus de très vieille mémoire, publiée en 2012 aux Éditions Bruno Doucey. Son dernier recueil Je veille, incorrigible féticheur est paru en mai 2016 aux Éditions Bruno Doucey, et lui a valu de recevoir le Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde pour l’ensemble de son œuvre.
Sculpteur et plasticien, Rémi Polack vit à La Rochelle où un de ses bronzes de grande taille est visible depuis le front de mer. Ses gravures et ses dessins, influencés par la figuration libre, s’attachent aux thèmes de l’envol et de la chute. Jeanne Benameur s’est inspirée de ses gravures pour écrire le recueil de poèmes De bronze et de souffle, nos cœurs.
Maria Polydouri et Kostas Karyotakis
Maria Polydouri (1902-1930) et Kostas Karyotakis (1896-1928).
Quand Maria, rencontre Kostas en 1922, elle a vingt ans, et lui vingt-six. Une attirance irrésistible les pousse l’un vers l’autre mais la vie les sépare. Quelques années plus tard, en 1928, le poète met fin à ses jours, tandis qu’elle est emportée par la tuberculose, dans le sanatorium où séjournait Yannis Ritsos. En 2016, les Éditions Bruno Doucey publient un recueil où se croisent leurs deux voix, Telles de guitares désaccordées.
Poète, essayiste, romancier, Christian Poslaniec poursuit avec l’anthologie Outremer qu’il a co-écrit avec Bruno Doucey, le travail d’auteur accompli ces dernières années aux Éditions Seghers où il a fait paraître trois anthologies de poésie à l’occasion du Printemps des poètes : Duos d’amour, Je est un autre et En rires – poèmes d’humour pour en voir de toutes les couleurs. Il est le co-auteur des anthologies parues aux Éditions Bruno Doucey : Outremer, Trois océans en poésie (2011), Enfances (2012), Les Voix du poème (2013),La poésie au cœur des arts (2014), L’insurrection poétique (2015), Bris de vers (2016) et 120 nuances d’Afrique (2017).
Né à Monemvassia, en Grèce, le 1er mai 1909. Ses combats contre la droite fasciste et la junte militaire, l’expérience de la prison, l’exil ne l’empêcheront pas de mener à bien une oeuvre qui fait de lui l’une des grandes voix de la poésie universelle. Il meurt en 1990. Symphonie du printemps, publié en 1938, a été mis en musique par Mikis Theodorakis en 1984. Sa parution en 2012 aux Éditions Bruno Doucey est la première traduction en France de ce recueil. Son recueil Dix-huit petites chansons de la patrie amère est publié en novembre 2012 dans une nouvelle traduction. En 2013 ce sera un autre inédit, Le Chant de ma sœur, toujours traduit par Anne Personnaz. Grécité suivi de Après l’épreuve a été traduit par Jacques Lacarrière en 1974. Il est republié en mai 2014 aux Éditions Bruno Doucey. En 2017, les Éditions Bruno Doucey publient un recueil posthume, Balcon.
La traductrice :
Anne Personnaz. Elle parle anglais, espagnol, russe et grec. Elle a effectué de nombreux travaux d’interprétariat et a traduit du grec au Français Erotika et Phaidra de Ritsos chez Eros Onyx puis Symphonie du Printemps,18 petites chansons de la patrie amère, Le Chant de ma sœur et La Marche de l’océan aux Éditions Bruno Doucey. Mais elle a aussi traduit du français au grec (avec Costas Dandinakis) La maison natale de Yves Bonnefoy.
Né le 3 mai 1927 à Santiago du Chili dans une famille d’origine juive émigrée de Pologne. Poète et compositeur de musique contemporaine, il étudie la philologie hispanique à l’Université et publie, à l’âge de 22 ans, son premier recueil, Cortejo y Épinicio, qui suscite l’engouement de la critique. Après le coup d’état de 1973, il quitte le Chili, voyage en Amérique latine et en Europe, puis s’installe aux États-Unis où il poursuit dans la discrétion une œuvre exigeante, originale et profonde, qui fait de lui l’une des grandes voix méconnues de la poésie contemporaine. Cortège et Épinicie est paru en 2011 aux Éditions Bruno Doucey.
Plus d’infos sur http://www.davidrosenmann-taub.com/fr_a_home.htm
Dominique Sampiero est né en 1954 dans l’Avesnois (Nord). Romancier, scénariste, poète, il est l’auteur d’une cinquantaine de livres, publiés notamment chez Flammarion, Gallimard, Grasset et Lettres vives. Au cinéma, on lui doit l’écriture du film Ça commence aujourd’hui (Prix de la critique à Berlin) et Holy Lola réalisés par Bertrand Tavernier. En littérature Jeunesse, P’tite mère, publié chez Rue du monde, a reçu le prix Sorcières. Pour sa poésie, il a souhaité nous rejoindre et publie La vie est chaude en janvier 2013. Il a reçu le prestigieux prix de poésie Robert Ganzo 2014.
Née à Marrakech, dans une famille judéo-marocaine, Sapho arrive à Paris à l’âge de dix-huit ans. Elle passe du théâtre à la chanson, mêlant la vitalité du rock aux influences berbères, orientales et africaines qu’elle porte en elle. Cette « chanteuse du monde », inclassable et polyglotte, se tourne aussi vers la littérature, offrant sa voix aux auteurs qui lui tiennent à coeur. La carrière qui l’entraîne aux quatre coins du monde ne l’empêche pas d’écrire des romans et des livres de poèmes. Blanc est publié en août 2014 aux Éditions Bruno Doucey.
Né à Paris en 1906, Pierre Seghers entre en littérature en 1938 en créant, à Villeneuve-lès-Avignon, les Éditions de la Tour, où il publie son premier recueil, Bonne espérance. Un an plus tard, la guerre éclate. Mobilisé, il fonde la revue P.C., « Poètes casqués », qui publiera Aragon, Éluard, Emmanuel, Borne… À la Libération, il crée la collection « Poètes d’aujourd’hui », scellant la naissance de sa propre maison. Débute alors une aventure exceptionnelle qui lui permettra de publier près de deux mille poètes du monde entier. Il s’éteint en 1987. Le recueil Comme une main qui se referme est paru en 2011 aux Éditions Bruno Doucey.
Ronny Someck est né à Bagdad, en Irak, en 1951 dans une famille juive. Dès sa petite enfance, il quitte sa terre natale, qu’il ne reverra pas, et se rend en Israël où il vit encore aujourd’hui. Il est l’auteur de recueils poétiques, traduits dans de nombreuses langues, qui font de lui l’une des grandes voix de la poésie israélienne contemporaine. Il a publié aux Éditions Bruno Doucey, avec Salah al-Hamdani, Bagdad-Jérusalem, à la lisière de l’incendie en 2012, puis, en 2017, son recueil Le piano ardent.
Hadassa Tal, peu connue dans le monde des lettres, est née en Israël, où elle vit encore aujourd’hui. Son enfance est marquée par la peinture que pratique son père. Les couleurs de sa palette, l’odeur de l’huile et de l’essence de térébenthine, les oiseaux qu’il peint la fascinent. Elle voudrait peindre à son tour mais n’y parvient pas. À l’âge adulte, elle se tourne vers la littérature, obtient un doctorat et enseigne dans plusieurs universités. Après une crise personnelle, elle se voue pleinement à la poésie. Dans un fracas de plumes, publié en Israël en 2010, est son quatrième recueil.
La vie de Frédéric Jacques Temple, né à Montpellier en 1921, mériterait à elle seule un long métrage. Son engagement pendant la Seconde Guerre mondiale, son travail de journaliste, ses voyages, l’amitié qui le lia à de grands écrivains du monde entier, ses traductions de l’italien et de l’anglais, la prodigalité de son oeuvre littéraire font de lui un géant de la littérature. L’Anthologie personnelle qu’Actes Sud fit paraître en 1989 est l’arbre qui cache la forêt d’une oeuvre gigantesque composée de recueils poétiques, d’essais, de récits et de traductions. Son recueil Phares, balises et feux brefs suivi de Périples est publié en novembre 2012 aux Éditions Bruno Doucey. Il a reçu le Prix Guillaume Apollinaire en 2013 pour l’ensemble de son œuvre. En 2017, un deuxième recueil, Dans l’erre des vents, est publié par les Éditions Bruno Doucey.
Évelyne Trouillot est née à Port-au-Prince en 1954. Après avoir effectué ses études aux États-Unis, elle rentre au pays pour partager le quotidien du peuple haïtien. Enseignante, animatrice d’ateliers d’écriture, elle publie des romans, des contes pour enfants, du théâtre et des recueils de poèmes en français ou en créole. L’histoire du peuple haïtien, le sort fait aux enfants, la condition féminine, l’éducation font partie des préoccupations de cette femme engagée dans les combats de son temps. Elle a publié Par la fissure de mes mots en janvier 2014 aux Éditions Bruno Doucey
Pierre Vavasseur est né en 1955 à Chalon-sur-Saône. Journaliste de formation, il travaille pour la presse écrite (Le Parisien/Aujourd’hui en France) et la radio (France Inter et France Info). Il est par ailleurs l’auteur de plusieurs romans aux éditions Lattès, parmi lesquels Un manque d’amour et Recommencer, et de chansons d’amour qu’il fait entendre dans des récitals. Tes yeux poussent la porte du monde, publié en 2012 aux Éditions Bruno Doucey est son premier recueil de poèmes.
Matéi Visniec est né en Roumanie en 1956. Sous le régime de Ceausescu, il découvre dans la littérature un espace de liberté et se passionne pour le surréalisme, le fantastique, le théâtre de l’absurde et la poésie onirique. En un mot, tout ce qui fait oublier le réalisme socialiste. Devenu auteur interdit en Roumanie, il demande en 1987 l’asile politique en France. Ses pièces sont aujourd’hui à l’affiche d’une trentaine de pays et il est l’un des auteurs les plus joués au Festival d’Avignon. Son recueil de poèmes À table avec Marx est publié en mars 2013 aux Éditions Bruno Doucey.
Müesser Yeniay est née en 1983 à Izmir en Turquie. Elle effectue des études de langue et de littérature anglaises à l’université d’Ege, avant d’entreprendre un doctorat de littérature turque à Ankara. Parallèlement, elle se consacre à la poésie, publie ses poèmes dans des revues, turques et étrangères, et fait paraître trois recueils, couronnés par des prix littéraires : Car les ténèbres s’abîment dans un gouffre (2009), J’ai redessiné le ciel (2011) et Avant moi, il y avait le désert (2014). Son premier recueil publié en français, Ainsi disent-ils, paraît en octobre 2016 aux Éditions Bruno Doucey.
SA TRADUCTRICE
Claire Lajus est à la fois enseignante et traductrice du turc. Elle a crée la revue numérique bilingue AYNA, pour faire connaître la poésie turque contemporaine (www.revueayna.com). Elle vit actuellement à Bordeaux.