Un bateau nommé poésie
  • Prix : 14,00€
  • Pages : 104
  • ISBN : 978-2-36229-371-9

J'abrite un secret

En librairie le 6 Mai 2021

L'autrice : Nawel Ben Kraïem

Le mot de l’éditeur :

N comme Non. B comme Bonheur. K comme Kif et Kif-kif, à bonne distance des Keufs et du triple K. Il ne faut que trois poèmes à Nawel Ben Kraïem pour dire qui elle est et ce qu’elle ne sera jamais, ce qu’elle aime et ce qu’elle refuse. Trois poèmes, puis tout un recueil à la sincérité confondante pour donner à lire l’itinéraire intime d’une jeune femme à la voix tendre et puissante. Rébellion adolescente et fragilités – « j’ai perdu mes carnets, j’ai perdu mon cadenas, j’ai peur pour mes secrets », dit-elle – cèdent la place à la femme libre qui prend la mesure de ses identités plurielles et des fractures du monde dans lequel nous vivons. Les lettres dansent sur la page. Les mots claquent dans le vent qui les emporte. Et ce premier recueil pulse et swingue, dopé à la vitamine P : celle de la poésie et du hip-hop qui ancrent le rêve dans la vraie vie.

Extrait :

« J’ai perdu mes carnets
J’ai perdu mon cadenas
J’ai peur pour mes secrets
Je ne me sens plus chez moi
J’ai la tête entrouverte
Le souffle raturé
Je suis seule près des mots
Et du jardin d’été
Pourtant il y fait froid
Pourtant il y fait gris
Pourtant il y fait nuit
En plein après-midi »

Revue de presse :

France Inter – La librairie francophone

RFI – Vous m'en direz des nouvelles

Un tumulte qui vous renverse et force l’admiration tant les maux s’expriment, auxquels les mots répondent et les heurtent, en rimes, en jeux, emportés par une écriture magnifiquement musicale. Un recueil total, bouleversant et sidérant.
Estelle – Librairie Par Mots et Merveilles – Maubeuge
:

Nawel Ben Kraïem édifie un pont de splendeur entre les rives de la Méditerranée, entre les deux pays où elle a grandi alternativement, la France et la Tunisie. Sa grandeur, c’est de transfigurer ses fêlures en une poésie qui entre en résonance avec nos propres souffrances et, avant tout, avec les souffrances qu’endurent les invisibles (…) Dans les interstices de ces strophes contestataires, luisent des éclairs d’utopie. C’est Nawel, « passeuse de rives, passeuse de rêves ».

Fara C. – Ihh magazine