Un bateau nommé poésie
  • Prix : 18,50€
  • Pages : 244
  • ISBN : 978-2-36229-061-9

La poésie au cœur des arts

En librairie le 6 Mars 2014

Anthologie établie par Christian Poslaniec et Bruno Doucey

Préface de Bruno Doucey

Le mot de l’éditeur :

Au cœur des arts... L’anthologie que nous publions pour la 16e édition du Printemps des poètes affiche clairement la couleur : la poésie est au cœur de toute aventure artistique. Qu’ils proviennent d’auteurs classiques ou de contemporains qui nous ont confié des inédits ou leurs carnets de création, les textes de ce livre mettent en évidence le dialogue fertile que les poètes entretiennent avec d’autres créateurs. Chant, danse, théâtre, peinture, gravure, photographie, musique, cinéma, cirque, pas un art n’est laissé pour compte dans cette anthologie qui s’attache à retrouver les gestes créatifs qui leur sont communs. Devant une toile du peintre chinois Zao Wou-Ki, Claude Roy avait eu ces mots : «Si tu entres dans ce tableau, tu iras loin.» On ne saurait mieux dire. Comme lui, les poètes et les artistes de ce livre nous invitent à regarder le monde par la fenêtre ouverte des autres arts.

80 poètes parmi lesquels

Ali Al Ameri, Apollinaire, Stéphane Bataillon, Jeanine Baude, Baudelaire, Jeanne Benameur, Anne Bihan, Myriam Eck, Max Jacob, Jean Joubert, Charles Juliet, Yvon Le Men, Nerval, Anna de Noailles, Anthony Phelps, Dominique Sampiero, Pierre Seghers, Philippe Soupault, Évelyne Trouillot…

9 carnets de création conçus par des artistes qui ont souvent travaillé en duo : Claude Ber & Adrienne Arth, Élisa Vellia & Angélique Ionatos, Salah Al Hamdani & Ronny Someck, mais aussi Marianne Catzaras, Gilbert Conan, Mylène Besson et Michel Ménaché, Robert Lobet et Felip Costaglioli, Yves Moulet, Joëlle Naïm.

Extrait : Bleu Klein

« Un jour tu es entré dans le bleu
comme on pénètre dans la vraie vie
tu es entré dans le bleu
tu as fait le pari de l’immensité
et ce fut comme un sésame
un passage sur l’autre versant du miroir
un jour tu es entré dans le bleu
pour n’en plus jamais revenir »

Zéno Bianu