L'autrice : Roja Chamankar
Édition bilingue persan/français, traduit du persan (Iran) par Farideh Rava
À propos du livre :
Elle évoque les mains qui caressent sa chevelure, le parfum d’un baiser, les êtres qui se cherchent, « le flot du sang dans les racines de l’extase ». Elle invoque le corps qui bourgeonne dans son corps, l’enfance bercée par les contes, « la voix ferme du père et le calme amoureux de la mère ». Elle révoque la guerre qui dévaste le monde, les frémissements de la peur, les sanglots, la mort que nous esquivons. Avec Roja Chamankar, la poésie fleurte avec le secret et danse avec l’intime. Les images qu’elle convoque se déploie comme des fleurs sur une robe. Et l’on sent, lisant ses vers, combien elle s’attache à réveiller le soleil. « Amour, dit-elle, envoie-moi un pays neutre / un drapeau blanc / une robe fleurie et légère / au parfum du Golfe Persique belliqueux ». Le bonheur en dépend.
Extrait :
« Dans ma chevelure
J’ai caché les tortues de ta voix
Réminiscences des ruelles poussiéreuses
Dans ma chevelure
J’ai caché les pluies secrètes
Dans ma chevelure
Des flammes secrètes
Dans ma chevelure
Des ruelles secrètes
Des nuits de Téhéran »
La presse en parle :
TV5 Monde – Entretien par Mohamed Kaci dans Maghreb-Orient Express
Dans le titre Dans ma chevelure, on a, de manière poétiquement allusive, beaucoup de choses qui peuvent nous éclairer sur ce qui se passe aujourd’hui en Iran.
France Inter, Grand Canal – Leila Anvar, invitée d’Eva Bester
Libération – Article de Florian Bardou
Sa poésie fine, sensorielle et profonde, est une perle.
Librairie du Plateau – Chevilly-Larue