L'autrice : Hadassa Tal
Traduit de l'hébreu par Eglal Errera
À propos du livre :
Hadassa Tal ne cite pas son nom, mais tout désigne celle qui a révolutionné les codes de la danse à partir des années 1970. Le café Müller, théâtre de son enfance à Solingen, devenu le titre d’une de ses oeuvres, son goût de la musique et de la chanson, sa façon d’insuffler la vie sur scène. Pina Bausch n’est pas nommée mais elle traverse ce livre comme elle habitait tout espace scénique : par petites touches, inventive et légère, toute en déséquilibres maîtrisés, dans une gestuelle inouïe, quasi hypnotique, qui s’apparentait souvent à une tentative d’envol vers le bonheur. Les mots aussi dansent sur le papier. Ils s’arrachent à la matière inerte, saisissent le mouvement sans le retenir, s’élèvent au-dessus des peines. Ils dansent, dansent, pour ne pas disparaître dans l’infini des étoiles.
Extrait :
« Hypnotique le mouvement
des mains
qui défont
une écharpe fait apparaître dans l’obscurité
une tête savonnée de lumière
elle bouge,
sa chair ajoute des notes anciennes
nouvelles nées
une planète minuscule enveloppée de vide
assez grande pour danser »
La presse en parle :
Des poèmes-instantanés comme des arrêts sur image, composés à partir des pièces de Pina Bausch. Il y a de belles fulgurances dans ces poèmes d’Hadassa Tal, ils sont comme des doigts en pinces qui viendraient saisir le mouvement par les coins et l’étaler là devant nous pour nous le donner à voir mieux.
Coline Pierré
Le recueil d’Hadassa Tal nous entraîne dans une poésie où les mots virevoltent et touchent à la grâce de la danse. À découvrir au plus vite !
Librairie Les Buveurs d’encre – Paris 19e
Hadassa Tal fait danser les mots, retraçant les mouvements de Pina Bausch. Par petites touches de corps qui nous touchent.
Constance – Librairie Nordest – Paris 10e
Des mots qui dansent sur la page.
Librairie Cheval Vapeur – Vanves