L'autrice : Hala Mohammad
Bilingue arabe/français, traduit de l'arabe (Syrie) par Antoine Jockey
Le mot de l’éditeur :
Elle ne dit pas l’effroi des bombardements, les corps démembrés, la route boueuse de l’exil ; elle dit l’arbre et l’oiseau, le chagrin des maisons, le miroir de l’absence. Elle ne filme pas les colonnes de soldats en route pour la guerre, ne fait pas le procès des monstres, ne pleure ni Alep ni Damas ; elle dit simplement que « l’aube n’abandonne pas la terre », que les hirondelles font leur nid « avec la paille du silence », que l’amour demeure le premier alphabet. Bien sûr, le fleuve de la vie ne sait plus ce qui lui arrive, les chansons roulent sur les chemins, la lune est la maison de l’exilé. Mais une femme, assise sur la rive de la poésie, fait entendre sa voix. « Elle chante une chanson et la chanson est sauvée », comme le seront les naufragés qu’elle aide à fouler la terre ferme. La poésie de Hala Mohammad tient à jamais le cap de l’espérance.
Extrait :
« Du haut des montagnes les hirondelles
Se sont jetées sur notre balcon
Elles ont construit leur nid avec la paille du silence
Et lorsque la famille fut au complet, elles s’envolèrent.
Voilà leur histoire. »
La presse en parle...
Le Monde – Eglal Errera
RCF Loiret – "Le casque et l'enclume"