Dans un entretien vidéo, Paul de Brancion nous parle de la naissance de son recueil Ma mor est morte, puis nous lit des extraits de son recueil.
(Réalisation : Setkafilms)
Étiquette : Paul de Brancion
Auteur : Paul de Brancion
Parution : 27 mai 2011
Le mot de l’éditeur :
Dans le titre, un mot déroutant : Mor. Puis une clef pour entrer dans la chambre noire où ce livre fut écrit : « En danois, Mor = Maman, mord = meurtre ». Ainsi l’auteur nous parle de sa mère, femme puissante qui dévore ses propres enfants. Le livre s’ouvre sur une perte – « Ma Mor est morte » – et se poursuit par la volonté d’achever, aux deux sens du terme, des « souvenirs déchus ». Paul de Brancion a eu besoin de plusieurs langues pour y parvenir. Comme si sa langue maternelle ne suffisait pas, comme si Mor était la tour de Babel d’une humanité rendue étrangère à elle-même. Restent les questions qui me poussent à publier ce livre d’amour et de haine : Comment peut-on détruire ce que l’on aime ? Pourquoi pleure-t-on la disparition de ceux qui nous ont fait souffrir ?
EXTRAIT
« Maman massive est partie maintenant. Cela ne me console pas. Ma tâche est devant moi. Je suis extrêmement surpris par mon émotion. Je pleure presque. Comment puis-je pleurer ainsi cette femme qui a si furieusement détruit tout autour d’elle ? »
Collection « L’autre langue »
Diffusion harmonia mundi
Pages : 136
Prix : 14 €
ISBN : 978-2-36229-015-2
Paul de Brancion
Né en 1951, Paul de Brancion a longtemps enseigné la philologie romane et la littérature. Rédacteur en chef de la revue Sarrazine, il est l’auteur de plusieurs romans, dont Le château des étoiles : étrange histoire de Tycho Brahé (Phébus, 2005) et de recueils poétiques : Vent contraire (Dumerchez, 2003), Le Marcheur de l’oubli (LansKine, 2006) et Tu-rare (LansKine, 2008). Il partage son temps entre Paris et Nantes où il organise des rencontres consacrées à la littérature et à la poésie. Il a publié, aux Éditions Bruno Doucey, un diptyque autour des figures de la mère, avec Ma Mor est morte (2011) et du père, avec L’Ogre du Vaterland (2017).
À découvrir :
Du même auteur :
ROMANS
L’Enfant de Cederfeld, Albin Michel, 1991.
Le Lit d’Alexandre, A Contrario, 2004.
Le Château des Étoiles, étrange histoire de Tycho Brahé, astronome et grand seigneur, Phébus, 2005. Rééd. 2016.
POÉSIE
Vent contraire, Dumerchez, 2003.
Le Marcheur de l’oubli, Lanskine / Accademia di i vagabondi, 2006.
Tu-rare, Lanskine, 2008.
Alors… musique, Nu(e), 2008.
Temps mort, Lanskine, 2010.
Ma Mor est morte, Éditions Bruno Doucey, coll. « L’autre langue », 2012.
Qui s’oppose à l’Angkar est un cadavre, Lanskine 2013.
Concessions chinoises, Lanskine, 2016.
Rupture d’équilibre, La Passe du Vent, 2017.