Un bateau nommé poésie
  • Prix : 7,90€
  • Pages : 144
  • ISBN : 978-2-36229-457-0

Mon Pays que voici

En librairie le 20 Octobre 2023

L'auteur : Anthony Phelps

Postface de Louis-Philippe Dalembert

Le mot de l’éditeur : La rédaction de ce long chant, devenu un livre culte, remonte au début des années 1960, alors qu’Haïti se trouvait condamnée au silence sous la dictature de Duvalier. Anthony Phelps y entreprend un long chant de résistance, voué à l’histoire de son pays. Sa démarche est ample, son verbe magique, ses mises en garde prémonitoires. Dans ce cheminement poétique à travers les âges, rien n’est laissé de côté : ni la période indienne ni la Traite des Noirs ; ni la naissance de la nation haïtienne, ni les errements qui conduisent à la violence des tontons Macoutes. Et l’on s’étonne de voir combien ce livre écrit il y a près de soixante ans, résonne avec l’actualité de notre temps. Mon Pays que voici est le Canto general dont tout un peuple a besoin pour qu’advienne « le jour de plein soleil ».

Extrait :

« Du fond des âges ton cœur sauvage
chante à mi-voix
ô mon Pays laissé pour compte
et mon sang vif
reprend le rythme et le message
et les propage comme autrefois
au temps lointain de l’esclavage »

La presse en parle :

Avec des poètes comme Anthony Phelps, nous avons appris que si la littérature ne répare pas la violence symbolique, elle permet d’avancer têtu et les yeux clairs au milieu des ténèbres les plus denses.
Yanick Lahens – France Culture, Les Cours du Collège de France

Anthony Phelps a particulièrement marqué son temps avec son recueil de poésie Mon Pays que voici.
Elien Pierre – Le Nouvelliste

Poésie de l’incertitude et du cumul, poésie qui fraie avec les listes, mais aussi aveux tamisés de regret et d’un amoureux sentiment de dispersion.
Hugo Corriveau – Le Devoir 

En 1968, Mon pays que voici attire l’attention sur Haïti alors soumise à la dictature brutale de Duvalier (…) Bruno Doucey, fidèle à cette grande voix haïtienne dont il a déjà publié trois recueils donne, cinquante-cinq ans après, une réédition de ce chant profond caribéen. Mon pays que voici peut être lu comme le Chant général d’Haïti. Ainsi, Phelps comme le fit hautement Neruda, rend indissociables les chants de la terre et ceux de l’amour.
Michel Ménaché – Europe

Il n’y a rien qu’on cherche dans une écriture à haute performance qu’on ne trouve pas dans l’écriture de Phelps. Ses poèmes donnent envie de réfléchir, de voyager, mais surtout de regarder notre pays avec un regard différent. C’est une longue vie poétique. C’est aussi un grand amour d’Haïti.
Marc Sony Ricot – Palmes magazine

Mon Pays que voici est une des œuvres les plus marquantes que la francophonie ait produit.
Suzie Castor – historienne

Anthony Phelps a levé son chant par-dessus le désastre et l’errance pour nous restituer, au plus vrai, les harmoniques d’une densité du vivre.
Ernest Pépin

Anthony Phelps est un militant de la littérature, un créateur et animateur de revue, un défenseur inlassable et combatif d’une « action poétique ». Il a beaucoup risqué pour la littérature.
Sergio Zoppi – spécialiste de la littérature du XXe siècle français et francophone

Un poète haïtien majeur, encore trop méconnu du public français.
Victoria Famin – spécialiste des littératures francophones de la Caraïbe

Cette poésie est de celles qui nous font aller très loin dans l’âme de tous les peuples meurtris et dépossédés d’un continent.
René Lacôte

De sublimes pages en forme de déclaration d'amour à Haïti. On traverse les océans et soudain, alors que la pluie automnale s'accroche aux fenêtres parisiennes, on est transporté dans la chaleur et la moiteur tropicale, fleurs, fruits, et la douleur aussi.
Marie-Ève – Librairie Paroles – Saint-Mandé

Une autre grandiose découverte haïtienne qui confirme mon amour total pour la culture d’Haïti.
Léo – Librairie Un livre à soi – Montréal