Un bateau nommé poésie
  • Prix : 15,00€
  • Pages : 104
  • ISBN : 978-2-36229-534-8

L'obscur soleil des corps

En librairie le 2 Septembre 2025

L'auteur : Louis-Philippe Dalembert

Goncourt de la poésie Robert Sabatier 2024 pour l'ensemble de son œuvre 

Le mot de l’éditeur :

« J’aime la peau / qui s’est frottée avec allégresse / contre mille autres peaux », écrit Louis-Philippe Dalembert au seuil du plus sensuel de ses livres. La peau et ses frissons, la peau miroir des jours, le coeur qui bat, le désir qui palpite, et cette nuée de papillons qui se jettent à l’assaut de nos ventres. Avec L’obscur soleil des corps, le poète ne fait pas le compte de ses amours passées : il conjugue au présent les mille et une découvertes de nos sens, chante l’ardeur des premières rencontres, la fascination qu’exercent les fruits mûrs de la chair, les errements du coeur, la brûlure des départs, sans jamais oublier ces heures où l’on se sent deux fois vivant dans le voeu des regards et la satiété des caresses. Tout ici célèbre le féminin. Tout est promesse, attente et volupté. Et l’on se prend à rêver d’un Cantique des Cantiques à l’usage de notre temps.

Extrait :

« j’ai faim
du vent violent
de ta peau contre la mienne
cette lumière ton corps
qui emplit le silence
tes foulées qui ondulent
courtes et langoureuses
avant de se presser
à la rencontre de nos sangs
et se changer en flammes
au rendez-vous de la vie

j’ai si faim
de toi »

La presse en parle : 

Paris, Rome, Port-au-Prince, Québec, Sarajevo, New-York, Parme, la gare de Parme. Géographie intime, atlas sans frontières, succession de noms et mondes de mots sans majuscules ni points. Un rêve de liberté. L’obscur soleil des corps est un recueil célébrant l’amour, le corps et le désir des femmes.
Pascal Paradou – RFI, De vive(s) voix 

Un éloge de la peau par où tout passe et trépasse, allégresse ou « vieille carrosserie », on n’en est jamais rassasié. Une poésie comme exténuée de volupté, saturée d’exaltation.
Jacques Lindecker – L’Alsace 

Sur quatre-vingt-seize pages, le poète déploie une véritable cartographie charnelle. La peau n’est pas seulement surface : elle devient territoire, palimpseste, parchemin où s’écrivent les guerres intimes. Chez Dalembert, au bout d’une lecture tonitruante, nous sortons comme ivres, chavirés dans l’ivresse de tant de créations poétiques. Chaque poème agit comme une gorgée de liqueur forte : il brûle la gorge, enflamme le sang, mais laisse en bouche une saveur inoubliable. L’obscur soleil des corps n’est pas seulement un recueil à lire, c’est une expérience à traverser.
Maguet Delva – Le National

Un magnifique recueil tissé, irrigué d’une belle sensibilité qui touche au cœur. Il est rare qu’en tant que lecteur on se sente à ce point privilégié en lisant ce qui s’apparente à un ensemble de poèmes épars, mais qui forment un beau bouquet. C’est tendre, généreux, mordant, gourmand, sensible.
Nassuf Djailani – Revue Project’îles 

Dans son très sensuel recueil de poèmes L’obscur soleil des corps, Louis-Philippe Dalembert explore la gourmandise de la chair et la beauté de l’amour féminin. L’auteur puise son inspiration dans des villes chères à son cœur – Port-au-Prince où il est né, Rome, Sarajevo, Parme ou encore Paris – et nous propose une suite de poèmes tendres et solaires écrits sans points ni majuscules.
Isadora – Librairie Le Livre écarlate – Paris 14e 

Je me suis régalée.
Agnès – Librairie Calypso – Paris 14e