L'autrice : Aurélia Lassaque
Bilingue occitan/français
Le mot de l'éditeur :
Un corps qui s’offre et un corps meurtri, la morsure du soleil et la blessure des nuits, la tendresse et le cri : les premiers poèmes de ce livre font alterner l’évocation des violences faites aux femmes et l’érotisme solaire où puise l’imaginaire de l’autrice. Puis viennent le royaume des sources et des bêtes, la maison et le ciel, le nid d’aigle et le gouffre, les lignées interrompues et la vie réinventée, le cœur au bord des lèvres et la pierre dans le dos, les sorts que l’on conjure et les morts qui jurent d’être encore parmi nous. Sans se brûler et sans se perdre, une voix invoque et révoque. Elle est l’amie, elle est la soeur, celle dont les souvenirs ont goût d’avenir et qui danse sous les étoiles. Écoutez-la, suivez-la. Je ne serai pas seul à croire le bonheur possible avec elle.
Extrait :
« Oh… il y aura toujours
des paroles de chansons
en créole
des paroles de chanson en vieilles langues
des femmes qui aiment les femmes
il y aura toujours
un autre monde
que le mien
une infinité d’autres mondes que le mien »
La presse en parle :
Dans Un autre monde que le mien, les poèmes sont portés par la question des corps. Ces textes, écrits en français et en occitan, sont des chroniques versifiées. Une suite d’histoires émouvantes et cinglantes dans lesquelles l’autrice se fait le porte-voix de son propre corps et de ceux d’autres femmes. Ces poèmes lyriques et sensuels s’appuient sur le désir pour le faire basculer dans une langue puissante et érotique. Intimes, les paroles d’Aurélia Lassaque sont adressées à l’autre, à l’amant. Si elle exprime avec force cette expérience vécue, Aurélia Lassaque s’intéresse par ailleurs aux ravages du patriarcat. Oscillant entre ferveur et désastre, la poésie subtile d’Aurélia Lassaque fait entrer du trouble dans la moindre de ses phrases.
Amaury Da Cunha – Le Monde des livres
Géraud Delbès – Ici Montpellier, Qu’es Aquò