Un bateau nommé poésie
  • Prix : 14,00€
  • Pages : 112
  • ISBN : 978-2-36229-184-5

Je franchis les barbelés

En librairie le 5 Septembre 2019

L'autrice : Souad Labbize

Le mot de l’éditeur :
« Mon baluchon d’exil » et « Berceuse pour le dieu de la guerre » : les textes qui composent le livre de Souad Labbize donnent le ton d’une poésie écrite par une femme celle qui a fait le choix de l’exil pour échapper aux diktats imposés par les hommes et par la religion. Femme libre, femme livre… Qu’elle évoque ceux que nous nommons aujourd’hui migrants, exilés, réfugiés, ou raille le retour du divin dans le quotidien, l’autrice affirme son droit à l’insoumission et à la liberté. Avec des mots simples, des images concrètes, l’espace du rêve à portée de main, elle dit non au « dieu douteux » qui s’en sort « avec un casier judiciaire vierge ». Et l’on se plaît à rêver d’un monde où l’exil s’écrirait en deux mots, ex-il, tant l’avenir de l’humanité semble passer par la parole des femmes.

Extrait :
« D’abord
ils ont coupé
le cordon ombilical
pour des raisons naturelles

Ensuite
ils ont coupé
le prépuce
pour des raisons d’hygiène

Enfin
ils ont coupé
la langue
pour des raisons de sécurité »

La presse en parle :

Franchir les barbelés», c’est passer de l’autre côté. S’affranchir malgré les blessures. On puise dans cet effort la force du «je» de l’énonciation, de l’affirmation de soi et — luxe suprême — de toutes les transgressions salutaires.
Orient XXIDes femmes poètes, libres et admirables – Françoise Feugas

La langue de Souad Labbize est claire, sans ambiguïtés. Ce n’est pas la langue de bois des politiciens occupés à instaurer des quotas pour l’accueil des migrants, mais une langue d’eau donnant à voir les choses dans leur apparition même, comme un récit premier conjugué aux temps du souvenir.
Les Imposteurs – Guillaume Richez

https://www.youtube.com/watch?v=gNFJR6hv4_k